L'histoire du bijou

L’usage d’ornements corporels remonte à des temps très anciens. Les bijoux les plus anciens identifiés sont des coquillages percés qui dateraient d’environ 75 000 ans. A cette époque, les parures étaient principalement conçues à partir de coquillages et de dents d’animaux. À la préhistoire, les matériaux les plus utilisés pour la conception de parures étaient l’os, le bois, l’ivoire, ou encore les bois de cervidés. Et c’est seulement au néolithique que l’on voit apparaître les premières utilisations de perles. Cependant, ceci ne correspondait pas à notre conception actuelle des perles dans le sens où elles étaient façonnées dans de nombreuses matières telles que le coquillage ou l’os.

La véritable première révolution propre au domaine de la bijouterie eut lieu au début de l’antiquité qui fut marquée par l’apparition du métal. Avec la découverte de l’or, de nombreuses techniques d’orfèvrerie vont rapidement se développer. En Europe, ce sont les Celtes qui seront les premiers reconnus pour la qualité de leurs parures et leurs bijoux. Plus tard, c’est grâce à la révolution industrielle (1840) que va véritablement se démocratiser le bijou. En effet, c’est la production en série et les métaux moins nobles tels que le fer, le cuivre ou l’aluminium qui vont permettre de les rendre accessibles à tous. Le mélange des métaux donne naissance à des bijoux fantaisie, désormais considérés comme des créations à part entière. Retrouvés dans des nécropoles, les plus anciens bijoux attestent la valeur portée à l'ornementation (bijoux de cou, de tête, de bras et de jambes), si importante qu'elle accompagne le défunt dans l'au-delà.



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