La symbolique de Mardi-gras dans l'Art
La fête du mardi gras date du temps des romains. La fête romaine s’intitulait les calendes de mars.
À ce moment de l'année, les romains célébraient le réveil de la nature par des rites agraires. A cette occasion, les interdits étaient transgressés et les déguisements autorisés.
Ce jour est appelé "gras" en référence aux aliments considérés comme riches : beurre, œufs, viande...
Les habitants de la ville sortent déguisés (voire masqués ou bien maquillés) et se retrouvent pour chanter, danser faire de la musique dans les rues, jeter des confettis et serpentins, défiler, éventuellement autour d’une parade. C'est un véritable carnaval ! De Nice à Rio en passant par Dunkerque, La Nouvelle-Orléans, Québec, Cologne, Venise, Mayence ou Bâle, masques et déguisements sont au rendez-vous...
La coutume de porter un masque en certaines occasions aurait été découvert au paléolithique entre 15.000 et 10.000 ans avant J.C. avec la découverte de "l'homme au masque" dans la grotte des Trois Frères en Ariège (France).
Au Moyen-Age, les déguisements de Mardi Gras permettaient aux pauvres de s'habiller en riches, les hommes de s'habiller en femmes, et vice versa. On retrouve ces traditions dans certains carnavals encore à l'heure actuelle.
C'est aussi dans les communes indépendantes d'Italie que serait né le carnaval tel qu'on le connaît aujourd'hui. Le mot italien "carnavale" provient du latin «carnis levare» («ôter la viande»). Il fait référence aux derniers repas «gras» pris avant le Carême qui correspond au 40 jours de jeûne et d’abstinence de Jésus passé dans le désert, qui débute le lendemain de Mardi-gras, appelé le mercredi des cendres. A Venise, dès le XIe siècle, la période précédant le Carême donne lieu à des célébrations encouragées par les autorités, qui y voient une occasion de renforcer l'esprit civique. Ensuite, les masques apparaissent au XIIIe siècle, ils renforcent l'anonymat et permettent les outrances.
Les masques peuvent aller du simple loup aux constructions les plus élaborées, en papier mâché, en bois, peints, ornés de plumes ou de joyaux...
Pourquoi cette fête continue de séduire encore aujourd'hui ?
Il permet à chacun de se promener masqué, grimé, pour faire ce qui lui est interdit en temps normal !
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